top of page

Municipales 2026 : “Si personne n'a compris l'urgence, j’irai !” assure le fils de Bernard Tapie

Stéphane Tapie (à gauche), aux côtés de son père Bernard Tapie (à droite).
Stéphane Tapie (à gauche), aux côtés de son père Bernard Tapie (à droite).

EXCLUSIF. À six mois des municipales 2026 à Marseille, le nom de Tapie refait surface. Dans cette interview exclusive accordée à Faisons parler Marseille, Stéphane Tapie, fils de Bernard Tapie revient sur la sécurité, la place des jeunes, l’avenir des quartiers Nord et ses éventuelles alliances.


« Être le fils de Bernard Tapie, un atout ? »


Votre nom est connu. Pensez-vous qu’être le fils de Bernard Tapie est un atout pour les municipales à Marseille ?


« Un atout dans la vie, oui. Pour les municipales, certains croient que c’est un atout pour eux. C’est pour ça que je suis sollicité. Mais moi je n’irai pas avec juste l’envie d’être sur une liste, ça ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas qui va faire, mais ce qu’on va faire pour Marseille. »



« Si personne n’a compris l'urgence, j’irai »


Êtes-vous prêt à mener une liste complète ou à soutenir un candidat déjà en place ?


« Je soutiendrai ceux qu’il faut. Mais s’il n’y a pas une seule liste capable de sécuriser cette ville et de faire la guerre à la DZ Mafia qui croit que Marseille est sa ville, j’irai. »


Il ajoute :


« Je vois les réactions depuis ce matin sur les réseaux : les gens ne s’arrêtent qu’au fait que j’ai rencontré Marine Le Pen. Mais je parle aussi avec Benoît Payan, avec Martine Vassal, ou encore avec le professeur Frédéric Collart. Pourquoi pas ? À un moment donné, il faut rendre cette ville aux Marseillais. »


« Marseille est pourrie par les stups »


Vous avez déclaré être prêt à aller avec Marine Le Pen si elle est d’accord avec votre analyse. Quelle est cette analyse ?


« Cette ville est pourrie par les stups. Le maire a des pouvoirs, il n’est pas juste là pour fanfaronner avec une écharpe et inaugurer les écoles. C’est le premier magistrat de la ville. Il doit mettre en place une vraie politique pour récupérer la ville aux trafiquants et la rendre aux Marseillais. »


« Le dossard ne m’intéresse pas »


Qu’est-ce qui vous différencie des figures politiques actuelles ?


« Je me moque du dossard que j’aurai dans le dos. Ce n’est pas la couleur politique qui compte, ce sont les actes. Moi je veux des résultats pour Marseille, pas un poste ou un titre. »



« Vivre normalement est devenu exceptionnel »


Selon vous, qu’attendent aujourd’hui les Marseillais d’un candidat ?


« De pouvoir sortir tranquille, dîner au restaurant, aller au cinéma sans peur. Ce qui devrait être normal est devenu exceptionnel à Marseille. »


Il raconte une anecdote :


« La veille de l’enterrement de mon père, j’ai emmené ses deux plus proches amis au restaurant. En sortant fumer une cigarette, ils se sont fait braquer au couteau et voler leurs montres. C’était en plein centre, à 21h30. Voilà le quotidien des Marseillais. »


« Rendre la fierté aux Marseillais »


Si vous aviez un slogan rêvé pour Marseille ?


« Rendre la fierté aux Marseillais. Leur rendre une ville où ils se sentent bien et en sécurité. »


« Les quartiers Nord doivent choisir »


Quelle place donneriez-vous aux quartiers Nord ?


« Ceux qui veulent se réapproprier les quartiers Nord, il y a des choses merveilleuses à faire. Mais aujourd’hui, des gamins n’ont pas le choix : choufs ou rackettés. Ce n’est plus possible.


Si un gamin choisit la délinquance, il ira en prison, point. Il faut que ça s’arrête. Marseille ne peut pas être une ville de gangsters où on se fait voler ses montres et bagues au quotidien. Je vois mes amis enlever leur alliance ou leur montre avant de sortir. Ce n’est pas normal d’accepter de vivre comme ça. »


« Les jeunes ont raison de douter »


Quelle place pour la jeunesse ?


« Moi, je n’ai aucun projet autre que de combattre la criminalité. L’État a annoncé des milliards pour les quartiers, mais je ne les vois pas. Vous les voyez, vous ? Rien ne change. »


Beaucoup de jeunes disent avoir perdu foi en la politique. Que leur répondez-vous ?


« Ils ont raison. Ils voient l’État arriver avec un milliard annoncé, et dans leur quotidien, rien ne change. Alors ils se demandent : ce milliard, il est allé où ? Dans la poche de qui ? »


« Tout passe par la sécurité »


Si vous n’êtes pas candidat, pour qui pourriez-vous appeler à voter ?


« Pour celui qui pensera comme moi : la sécurité avant tout. Remettre plus de policiers municipaux, les mettre dans les quartiers Nord, et montrer que la police est chez elle, pas les délinquants. »


Votre priorité absolue ?


« La sécurité. Tout passe par là. Si on rétablit la sécurité, alors les commerçants reviendront dans les quartiers. Il faut rendre Marseille aux Marseillais, pas aux voyous. »

Post: Blog2_Post
Logo
  • Facebook
  • Instagram
  • Twitter

 Copyright  Faisons parler Marseille Tous droits réservés

bottom of page